A l’occasion du 29^ème anniversaire de la Congolaise de gestion et de loterie, société anonyme (COGELO S.A), Guy Roger Moigni, son Directeur général, a animé une conférence de presse, lundi 12 octobre 2020, au siège de l’entreprise, à Brazzaville. Il a annoncé un Plan de développement stratégique de 3 ans pour sauver la société.

Ce Plan, a-t-il indiqué, va courir à partir de janvier 2021. Il comprend quatre volets : technique, commercial, financier et humain. Il sera assorti d’un Plan d’action budgété et chronométré, pour un meilleur suivi et une meilleure évaluation.

 Le conférencier a précisé que le Plan de développement stratégique sera élaboré après le diagnostic, en cours, des maux qui minent l’entreprise. « La Cogelo traverse une situation difficile sur tous les plans de son activité. Sa situation financière est instable et dégradée ; les actifs de la société ne sont pas maîtrisés ; la situation des tiers est confuse ; les relations avec les banques et les partenaires extérieurs, très dégradées, ne sont pas des relations de confiance ; le chiffre d’affaire est en décroissance depuis 2014… Bref, cette situation est due à plusieurs erreurs de gestion commises dans le passé, notamment l’absence d’une vision claire du devenir et du rôle que l’on devrait lui faire jouer dans la communauté », a-t-il martelé.

Selon lui, sa vision est plutôt claire, parce qu’il connaît la maison avant même le début de ses activités qui remontent au 12 octobre 1991. Il a vu le passage de tous les Directeurs généraux. Il connaît la société, il a la solution, avec l’appui de nombreux cadres qui partagent sa vision. Son ambition est de faire de la COGELO le leader des jeux de hasard et d’argent au Congo, dans un contexte de concurrence. A ce sujet, il dit mener un plaidoyer auprès des pouvoirs publics en vue de faire adopter au Parlement une loi régissant les jeux du hasard et d’argent au Congo.

S’agissant des quatre mois d’arriérés de salaire, Guy Roger Moigni a indiqué que « le problème le plus important ne réside pas dans le paiement des 4 mois, mais, plutôt, dans l’effort que nous fournissons en ce moment pour le paiement régulier des salaires ».  

Le Service de presse du Ministère des Finances