Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) s’est retrouvé en réunion extraordinaire, par visioconférence, mercredi 19 mai 2021. Le gouvernement congolais a été représenté par Ludovic Ngatsé, Ministre délégué au Budget, représentant Roger Rigobert Andely, Ministre des Finances, du Budget et portefeuille public, et par sa collègue Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, de l’Economie, du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale.
Un seul point était à l’ordre du jour. Il s’agissait de se prononcer sur les conclusions de l’analyse, qui a été faite par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), des propositions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), en termes de réformes. « Il faudrait que chaque Etat membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) mette en place des réformes dans le cadre du Programme de deuxième génération. Car, la plupart des 6 Etats de cette zone ont déjà terminé leur premier Programme et doivent basculer dans le second », a expliqué à la presse Madame Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, au sortir de la réunion. C’est à ce moment-là, a-t-elle poursuivi, « qu’il faut de nouveau regarder quelles seraient les réformes que chacun des Etats devra mettre en œuvre ».
« C’est une réunion très importante parce que, vendredi 21 mai 2021, les Ministres de l’Economie et des Finances des Etats membres de la CEMAC vont se retrouver en réunion tripartite avec le FMI et la BM, pour examiner leurs propositions et leurs recommandations. Au cours de cette réunion, les Etats de la Communauté diront les types de réformes qui leur paraissent adéquates pour aller dans ce Programme de Deuxième génération », a déclaré la Ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Des points d’information ont été enregistrés au cours de cette réunion extraordinaire. Par exemple, l’allocation de Droits de tirage spéciaux (DTS), qui a été retenue au niveau du FMI, pour aider les pays à lutter contre la crise sanitaire générée par le Covid-19.
Un autre point d’information, qui a été délivré par le gouverneur de la BEAC, a porté sur le niveau des réserves de change. « Ce niveau s’est amélioré grâce à la nouvelle réglementation de change, mise en place en 2018 », a précisé l’interlocutrice de la presse.
Le troisième point d’information était relatif à l’impact des mesures que la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a prises, pour aider les établissements de crédit de la sous-région à faire preuve de résilience dans un contexte de crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus.
Le Service de presse du Ministère des Finances
Copyright © 2023 Ministère de l'Économie & des Finances