Système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP) - Un atelier de sensibilisation à la nouvelle chaîne de dépenses et au nouveau cadre juridique se tient à Kintélé

01 oct, 2018

Du lundi 1er  au mercredi 3 octobre 2018, à Kintélé (banlieue nord de Brazzaville),  Henri Loundou, Directeur de cabinet, représentant Calixte Nganongo,  Ministre des Finances et du Budget de la République du Congo, a ouvert les travaux de l’atelier de présentation du nouveau cadre juridique  et de sensibilisation à la nouvelle chaîne de dépenses du Système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP).

 

Cet  atelier s’inscrit dans le cadre du processus de modernisation de la gestion des finances publiques, dans lequel s’est lancé le Congo-Brazzaville, en s’appuyant sur le cadre harmonisé édicté par la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC).« Ce nouveau cadre juridique est à mettre à l’actif de Monsieur le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, dont l’ambition est de réformer, informatiser et interconnecter toutes les régies financières, afin de simplifier, moderniser et sécuriser la collecte des recettes et l’exécution des dépenses », a déclaré, Henri Loundou. Ajoutant que « le SIGFIP est le pendant informatique du nouveau cadre d’exécution budgétaire. Son implémentation complète permettra à notre pays de faire un bond important dans la modernité, en ce qui concerne l’élaboration du budget, son exécution en recettes et en dépenses, il permettra aussi de maîtriser  l’information financière échangée entre les différentes institutions, notamment, le Gouvernement, la Cour des comptes et de discipline budgétaire,etc.». 

A noter que, ce séminaire est le premier d’une longue série des sessions d’information et de formation qui vont rythmer le calendrier du Projet de réforme du système d’information du Ministère des Finances jusqu’au 1erjanvier 2019, date du passage à l’utilisation effective de SIGFIP.

 

Les différents thèmes d’exposés

 

Pendant trois jours, les 60 participants seront édifiés sur  des thèmes tels que :  la présentationsynthétiquede la portée de la réforme budgétaire et comptable des finances publiques, faite par Saturnin Ipodo-Nzingou, chef de projet-adjoint SIGFIP- groupe utilisateurs ; la présentation du  nouveau cadre juridique de gestion des finances publiques ; la présentation fonctionnelle et technique de l’expression de besoin, de la demande de prix et de l’engagement ; la présentation fonctionnelle et technique de l’étape de la  liquidation et du mandatement ; la présentation fonctionnelle et technique de la prise en charge de la comptabilité et du paiement ; la présentation fonctionnelle et technique de la plateforme d’autoformation. 

 

Ce qu’on peut retenir de la portée de la réforme budgétaire et comptable  des finances publiques

Résumant  la première communication du jour, Saturnin Ipodo-Nzingou a indiqué que dans le Plan national de développement (PND) 2018-2022, il a été retenu un axe prioritaire : le renforcement de la gouvernance publique. Cet axe se décline en plusieurs sous axes, parmi lesquels, la modernisation de la gestion des finances. Moderniser cette gestion signifie, d’abord,  améliorer la transparence ; accroître l’efficacité de la gestion publique, c’est-à-dire donner une plus grande liberté et une responsabilité aux acteurs de la gestion des finances  publiques que sont  les ordonnateurs (ministres  et présidents des institutions) , les contrôleurs budgétaires et les comptables.

 Moderniser cette gestion signifie, ensuite, orienter le budget vers la recherche des résultats.  

Moderniser cette gestion signifie, enfin, engager les décideurs et les acteurs publics sur la performance.

Ce séminaire, a insisté l’orateur, s’adresse à tous les acteurs de la chaîne de la dépense publique (Directeurs des études et de la planification- DEP ;Responsables administratifs et financiers- RAF ; Directeurs administratifs et financiers- DAF).

 

De l’intérêt de l’atelier

Cet atelier a pour but d’apprendre aux séminaristes la justification de toutes les dépenses de l’Etat  au premier franc CFA. Car, certains marchés publics, jusqu’à ce jour, n’ont pas révélé leur coût précis au départ. Voilà pourquoi, on observe le phénomène récurrent des avenants. 

 

Le Service de presse du Ministère des Finances

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