Le Ministre Calixte Nganongo lance la cotation de l’emprunt obligataire du Congo à Libreville (Gabon)

04 avr, 2017

Avec un total 192,304 milliards de FCFA, donc un  plus de 42 milliards sur le montant demandé, le gouvernement  du Congo vient de se  donner une bouffée d’oxygène dans son plan de développement du pays.

 

C’est au cours de la cérémonie officielle du lancement de la cotation de l’emprunt obligataire dénommée « EOCG 6,5% NET 2016-2021 », organisée, mardi 4 avril 2017, au siège de la bourse des valeurs immobilières d’Afrique centrale (BVMAC) à Libreville, que l’opinion a été fixée sur la réussite de cette opération financière d’envergure lancée par la République Congo le 15 décembre dernier. Ainsi donc, au lieu de 150 milliards Francs CFA, le montant initial demandé, c’est un peu de 192,304 milliards de nos francs qui ont été mobilisés.

 

Une occasion, pour le ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, Calixte Nganongo , de se réjouir du succès engrangé par son pays dans cette opération que les plus pessimistes n’accordaient aucune chance : « Lancé initialement pour 150 milliards de FCFA, l’emprunt obligataire « EOCG 6,5% net 2016-2021 » a été sursouscrit à hauteur de 28,20% avec une mobilisation d’un montant de plus de 192 milliards de FCFA sur le marché régional. Ce qui témoigne pour une toute première expérience, de la bonne signature de l’Etat du Congo. »

 

Ici, l’argent emprunté, permettra à l’Etat du Congo de poursuivre son œuvre de développement du pays entamé déjà depuis plusieurs années : «Pour diversifier ses sources de mobilisation des ressources de financement de son développement, le Congo, a, pour la première fois, fait appel au marché des capitaux par appel public à l’épargne», a expliqué le ministre Nganongo.

 

Depuis plusieurs années, en effet, le gouvernement de la République du Congo s’est lancé dans un plan de modernisation et de la construction des infrastructures routières, énergétiques, sanitaires et sociales. Pèle mêle : les axes routiers d’intégration sous régionale Ouesso-Sangmelima (frontière avec le Cameroun) et Obouya-Okoyo (frontière avec le Gabon) ; un complexe industriel à Maloukou ; la construction de douze (12) hôpitaux généraux dans tous les départements ; la construction des logements sociaux ; les barrages hydroélectriques d’Imboulou et de Liouesso…

 

La cérémonie de ce mardi consacrait : « l’admission à la cote de l’emprunt obligataire de l’Etat du Congo  à la bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) afin d’assurer la liquidité de toutes les obligations émises », a clarifié Calixte Nganongo.

 

Plusieurs personnalités gabonaises, congolaises, et de la sous-région d’Afrique centrale, ainsi que du monde de la finance,  étaient présentes à cette admission à la cote de l’emprunt obligataire. Une opération enregistrée par la commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) sous le numéro COSUMAF-APE-03/16.

 

Jean-Yves Ntoutoume

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